Sunday, April 26, 2015

Burundi, Generations Confuses

Vous êtes nombreux à l’avoir entendu : quand le Frère Nepo célébrait ses deux ans de prêtrise, son ami musulman l’appela pour lui dire, «Vous autres les prêtres cathos n’avez pas de problème de mandat. C’est à vie ». Ainsi, des manifestations intéressées débutèrent, particulièrement en 2012. «C’est dans le discours de vœux pour le nouvel an, que le Président Nkurunziza dénotait son intension de se faire élire en 2015 », témoigne Leonidas Hatungimana, son porte parole d’alors. Des débats internes commencèrent sur la légitimité/légalité ou pas, et du dialectique « Troisième mandat ».

Or, le précédent thème parait être un problème secondaire, le juristes Belges Reyntjes en rigole même. En voici le résumé.  Dans le cadre général, ce sont « les faits têtus », pour reprendre le Président Rwandais, « Qui édictent le climat dans lequel le pays se retrouve maintenant», le journaliste Muhozi,I., défendait-il les médias de ceux qui les responsabilisent d’envenimer le débat. Au lendemain de la désignation de Nkurunziza par son parti CNDD-FDD, des mouvements de manifestation éclatent sur la capitale Bujumbura. Trois ministres se font escorter par des policiers pour violer les enceintes de la RPA (Radio Publique Africaine). L’objectif était de la fermer, comme elle et deux autres (Isanganiro & Bonesha Fm) sont restées brouillées a l’intérieur du pays : « Qu’on ne prononce plus le mot ‘démocratie’ au Burundi, nous sommes vivons des signes des Républiques bananières », dénonce Muhozi. 
Assault a la RPA
La veille, durant le congrès du parti présidentiel, le candidat se démarqua par un discours défini par « Le spiral du discours identitaire » : rappel de l’histoire, victimisation, avertissements, peur, etc. Plus encore, pour l’occasion, ce fut pour la première fois qu’on assistait à un rabaissement public des institutions tels le Président de l’Assemblée Nationale et du deuxième vice-président de la République. Motif, leur tendance à un désaccord de la candidature de Nkurunziza. Ils devinrent victimes de la situation.

Ainsi, le Burundi se déposséda …
Dans les recherches de leadership, on différencie un « gérant » d’un « leader » par le fait que le premier a peur et évite les conflits, au moment ou le deuxième apprend et change à travers des leçons. Oui, le Burundi a souffert dans les dernières décennies autant, voire plus que ses voisins, mais il semble rester derrière à tirer leçons de ses malheurs.  Néanmoins, sur le plan sociopolitique, ceux qui tendent à la simplicité partent de la signature des accords d’Arusha et tous les événements y relatifs pour conclure que le Burundi présente un avenir meilleurs par rapport à plusieurs autres pays africains. « Je suis le seul Président de la République élu et resté au pouvoir durant les deux mandats », soit dix ans de suite. Qui dira le contraire du Président Nkurunziza ? Pourtant, c’est ce que le Professeur Gertrude Kazoviyo trouva de « discours populiste ». 
Puisque la référence est l’élection, puis l’assassinat de Ndadaye Melchior en 1993, la question de fond, et seulement pour les mieux spirituellement équipés serait, « Comment expliquer que le prix/leçon à tirer de ces événements malheureux soit la situation sociopolitique et surtout économique du Burundi actuel ? ». Ici, en simplifiant trop, on néglige a tord ce qui a suivi cet assassinat.  « Est-ce que tous ces héros peuvent mourir en vain ? Quand nous battons et tuons nos propre frères, sachant qu’ils sont déjà les victimes de la situation » (Victims/Dube, L.).

Pourtant, de la politique –puisqu’elle régule tout au Burundi-, c’est peut-être un des rare pays à avoir quatre ex-Présidents de la République. 



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