Friday, November 28, 2014

Francophonie, trouvera-t-on aussi géant que Diouf ?

L'article fut publier en premier sur Isanganiro

Qui a dit que « Personne n’est irremplaçable? »  Et comment, pour être pratique, peut-on remplacer lettre sur lettre nos disparus. Oui, c’est exagéré voire incomparable –en ce qui concerne le secrétariat général de l’OIF. Rappelons qu’il est question de remplacer Diouf, le dauphin de Senghor, 1er noir Africain à l’Académie Française. Il faudra autant géant ou plus géant que Diouf, à considérer l’évolution de l’OIF et dans le monde actuel, mondialisé.  Et qui, et comment, et pourquoi faire alors ?

Un mastodonte à remplacer : le monde aura eu des titans, des génies, des héros, des ogres, etc., oui ils ont/ils existent. Visiblement, Abdou Diouf l’a toujours été, malgré l’évolution médiatique et géopolitique, l’énigme reste : « comment ce Sénégalais est parvenu à être plus qu’une autorité, une institution ? ». Mais encore, l’origine de l’autorité de Diouf conditionne la grande question actuelle : « Qui le remplacera-t-il  et pour quel agenda ? ».  De fait, c’est une question de taille, d’histoire –pour ne pas dire d’expérience, de comportement, etc.-, mais encore et surtout, de légitimité. Sur le plan économique et culturel, l’enjeu est aussi de taille : il s’agit d’un leader qui guidera une sphère qui doit « s’imposer comme lieu d’échange culturel face à l’hégémonie Anglos-saxonne : face à Google, Microsoft, Netflix, Amazone,... ». C’est Esther Kamatari, Altesse Burundo-Française qui rappelle la logique de la « Propagande silencieuse » (I. Ramonet).

En effet, Abdou aura été le seul et Homme Noir pour diriger si longuement -12 ans, soit en trois mandats- l’organisation basée sur une civilisation initialement blanche, la francophonie. En voudrait-on aux opinions qui considèrent encore l’organisation de « Néo-Françafrique ». Le nouveau S.G arrivera-t-il à convertir cette image colonisatrice ? Bref, remplacer Diouf à la tête de la Francophonie sera toute une révolution. Petit exemple : pour une telle institution en pleine conquête mondiale, une institution géopolitique et financière, qui tentera la conquête du Proche et Moyen-Orient comme Diouf l’avait initié, sans connaître les détours de la culture de ladite « région trésor »? Oui, les enjeux mondiaux, spécialement, l’argent se retrouvent –aussi- là-bas. Y’aura-t-il un remplaçant qui comprendra comme Diouf que, « Il y a une utilisation de la religion pour des appétits politiques ». Or,

La Francophonie devint plus qu’une sphère linguistique : Il y aura eu « La Baule ». Et l’Afrique en particulier fut chambardée –parce qu’elle n’était pas prête pour ce qui sera appelé, « démocratie ».  Autres exemples contemporains ? « Nous devons être auprès de la Guinée Conakry frappée par l’Ebola », et François Hollande n’a pas évoqué le Liberia ou le Nigeria.  Pourtant, les gens y mouraient aussi, mais ces sociétés plutôt anglophones gérèrent ce virus, plus rapidement. Mars 2014, nous écoutions passionnément Jimmy Carter, confirmer, « Les OMD sont un outil géopolitique ». Notre débat à Emory consistait en la signification de la Justice Sociale.

Par ailleurs, qui oubliera la place de la France –mère de la Francophonie- dans le conflit Ivoirien (2011),
Esther avec des amis
Malien (depuis 2012), Centrafricain (2013 et 2014), Burkinabès (2014), etc. Pourquoi des dictateurs Haïtien ou Tchadien (…) trouvent-ils refuge –leur droit aussi-, en France ? Le Rwanda, aurait-il raison en virant vers le Commonwealth après le génocide de 1994 ?  Princesse Esther, Ambassadrice de la Maison Guerlain – parfumerie distinguée de la France, va plus loin,  « 
Le défi majeur sera encore et surtout  l’éducation, bien sûr les droits de l’homme, sans oublier la coopération au sens de l’enrichissement mutuel et dans les respects des institutions ».  Bref, il faudra trouver un remplaçant de Diouf pour perpétuer le statut de la Francophonie comme projet politique, ou institution de promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance, héritage de Diouf.

Pas qu’une femme, pas qu’un Homme : ce qui est sur, depuis Avril 2014 à Kinshasa, Diouf aura été clair, « Prolongation, jamais de la vie ». Présentement et dans les bourrasques politiques de son Afrique, Esther Kamatari, Conseiller Municipal à Boulogne-Billancourt, comprend Diouf et propose au future S.G de l’OIF de « Rassembler les différentes identités qui composent la communauté autour des valeurs communes et modernes».  Mais encore, c’est stratégique de la part de l’Europe Francophone que le S.G provienne d’ailleurs que d’Europe, si pas de l’Afrique  –nombre d’électeurs, par exemple-. C’est-a-dire que, pour un ensemble de pays comptant plus de 220 millions de locuteurs, bien que ce n’est pas qu’une affaire d’une personne, il serait mieux d’avoir un profil autant - au mieux - plus costaud qu’une expérience de 19 ans, à la tête d’une Nation telle le Sénégal.
Pour rappel, la France –seule- gère le TV5 Monde, l'Agence Universitaire de la Francophonie, l'AIMF et l'Université Senghor d'Alexandrie. Et la question reste : Qui occupera le fauteuil de Diouf ?  

En tout cas, des 12 candidats -au départ-, des éminents journalistes Francophones -FrançoisBugingo-, et Cheikh Touré –Mediapart- favorisent Michael Jean et Pierre Buyoya, dans leurs conclusions, à quelques jours du vote du nouveau Secrétaire Général de la Francophonie.

« Maktub », suggestion de l’écrivain Coelho. Oui, « c’est écrit ».  Seulement, le débat naît entre le rattrapage de l’histoire et la place des intérêts des plus concernés. Limitons les spéculations, et revenons à certains faits. Tenez, ce serait donc une compétition entre une Journaliste et un Officier Militaire. Tous deux, personnes de couleurs, ils devinrent politiques. Et les deux ont comme motivation, l’économie, une fois à  la tête de l’institution. Qui sait qui parle français, mieux que l’autre ? Du coup, l’accent français n’est plus un enjeu pour le Poste.  Mais encore, nous avons d’une part une ancienne Gouverneure Générale d’un pays décideur au sein de la francophonie, actuelle envoyée de l’UNESCO en Haïti ; d’autre part, nous avons un ancien Chef d’Etat d’un petit pays –jusque là et administrativement- francophone, et actuellement, Haut Représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel –fief de la France-. (…). Le retraité militaire aura mené des missions de la Francophonie, jusqu’en Russie.

Michael J., avec un Burundais
ancien roomate a moi a l’université 
Mais alors, que préférera-t-on d’une femme, ancienne Représentante de la Reine d’Angleterre –Commonwealth-, à l’homme qui prit le pouvoir par coups d’Etat –deux fois- ? Anecdote : Buyoya déposa un Jean Baptiste Bagaza -1987- « Le Président déposé participait au sommet de la Francophonie », me disait l’Ambassadeur Cyprien Mbonimpa. Sur ces mêmes ondes, feu Ambassadeur Kanonko Philippe me précisait « le sommet se tenait au Canada », pays qui sera gouverné, plus tard, par sa concurrente, Michael Jean.

Déjà, Hollande F., propose une voie conciliatrice : il propose que le  Secrétaire Général  et l’Administrateur Général ne proviennent pas du même continent. Peut-on déjà penser qui sera qui/quoi ?


A ne pas négliger : certainement, la France négocie ses intérêts avec le Canada –énergie, facilités académiques, etc.- mieux qu’avec l’Afrique –énergies, troupes, minerais, etc.-. Politiquement, Isaac vivant au Canada, il commentait sur facebook –le 3 Novembre- « La Canadienne suivra-t-elle les orientations de la France, si elle occupe le siège du S.G ? » Cette observation nous mène au pouvoir et force de décision ou d’influence qu’aura le prochain S.G de la Francophonie. Par exemple, « Elle devra favoriser la libre circulation des idées et des valeurs mais aussi des personnes : ces africains qui peinent à obtenir des visas pour les espaces francophones », remarque le 1er mannequin –noir- de l’histoire de la couture française. Esther Kamatari sait ce qu’elle dit pour s’être rendue chez De Gaules depuis 1970.


Culturellement, je garderai le proverbe que feu Ambassadeur Mamadou Bah m’apprit –en présence du Président Buyoya d’ailleurs- : « On demande les odeurs des toilettes à la personne dont les narines en sont proches ». Et puis, le Premier Ministre Canadien et le Président Burundais sont attendus au Sénégal, au 15e sommet de la Francophonie. Soutient aux candidats ?

Audace Machado

Thursday, October 30, 2014

Compaore n'a pas détruit que Sankara

Une Révolution Iceberg : Cinq ans après, je n’en croyais pas encore mes petites leçons apprises du « Pays des Hommes Intègres ». En effet, je répondrais positif a la question de François Bugingo, pas pour les Québécois que je ne connais pas encore –beaucoup-, mais pour les Burkinabès qui m’hébergèrent pendant quelques jours, en 2009. Je sais qu’on ne découvre pas une société en quelques jours, mais il y a des signes qui ne trompent pas. Et puis, ça dépend de l’œil de l’observateur. D’ailleurs même les nôtres, on ne les « connait » que très passagèrement.
Source RFI
Oui, j’ai sifflé plusieurs motards et motardes –comme on fait chez nous-, avant que je ne sois ridicule ou considéré en fou propre, et qu’il me soit révélé qu’ils ne sont pas taxis, ces motocyclettes. Pourtant, à la fin de mon séjour à Ouagadougou, je serai conduit en moto à l’aéroport, par un type très courtois à qui je payais.  Courtois, était-il, comme la plupart de ces hommes aux pantalons noircis au niveau des cuisses –ils essuient la sueur des mains, à cause de la chaleur- que j’ai découverts conduisant des Mercédès verts. La question est, pourquoi ces frustrés ne se sont pas enragés plutôt en période d’été ? Il fait plus chaud là-bas aussi, non ?

Compaore, homme de dialogue ? Je dis, mon œil ! Mathieu Mabin lui propose l’idée que ce soit « l’image que Compaore diffusait jusque-là, au monde extérieur ». Mabin, n’a-t-il pas raison ? Tenter de changer la constitution, pour s’éterniser au pouvoir, je n’y trouve aucun caractère d’homme de dialogue. En tout cas, pas dans la logique de partage, de tolérance ou de reconnaissance des forces d’autres que soi. Autre preuve ? Qui a assassiné « Mogho-Naba » dit Le Capitaine Africain ? J’irais plus loin : « Il a été trouvé brûlés dans une jeep land cruiser », me témoignait Abdoulaye Diallo, Directeur du Centre Norbert Zongo –alors-. Il me parlait de l’Africain, massacré –des années qui suivront- comme Chebeya ou Manirumva, pour ne citer que ceux-ci.

« Malheur à ceux qui bâillonnent le peuple », confirmait le Capitaine Sankara. En tout cas, il y a une fin à tout ! Le Lundi 11 Avril 2011, j’assistais en directe à la chute honteuse de l’Homme fort du Sud-ouest, Cote d’Ivoire. Jusque cette après midi-là, je me demandais qui aurait cru en cette « fin du monde » pour certains. Plus encore, je me rappelle d’un ami vivant à Dubaï qui me disait -2011- qu’il ne peut jamais arriver à Kadhafi  ce qui arriva à Ben Ali et à Moubarak.  Je rigolais, pas par enchantement de ce qui bouleverse l’Afrique –ce n’est pas fini-, mais par le fanatisme de ceux qui ignorent ou ferment les yeux face à 1) certains enjeux mondiaux, 2) l’ignorance du concept politico-économique et social dit « contagion ». Oui, ca fait pitié : rappelons-nous-en, jusqu’à la dernière minute, on dit à ces dictateurs que « la situation est maîtrisée ». C’est quoi cette drogue ? « Sait-on ou il est Compaore cette après midi ? », entendais-je Leurent questionner sa correspondante Treiner.

Compaore aura détruit, tout. L’erreur de tous ? On se fait tromper sur les réalités, jusqu’au jour ou trop devient trop. Recours ? Tentative de l’armée ou de la
Source FB
police de contrôler les choses, or ils ne sont jamais éduqués à la négociation. Du coup, les gaz lacrymogènes se font accompagner de balles réelles. Cela veut-dire, tuer ! Et puis alors, « L’arrogance » ou l’ignorance des Chefs ! Au Burkina, j’habitais à Gouguin, au tournant de la Cathédrale St Pierre. Ce n’est pas à moins de deux heures de marche, de la ville. Souvent, j’y allais à pieds –comme les taxis finissaient tôt-, et quand je me perdais, il y avait toujours des gens devant chez eux à qui je pouvais m’adresser. Et, quelque soit l’heure, on m’avait dit qu’ « au Pays des Hommes Intègres », les gens étaient ainsi accueillants, surtout quand il est question d’étranger. En 2012, je me retrouvais face aux valeurs pareilles, lors d’un entrevue avec l’actrice Aminata Diallo Diaz, dite Kadi Joly. On m’avait dit que très rarement on se faisait attaquer par des bandits, dans ce pays.
Et maintenant alors ? Qui va arrêter la rage de ces gens enragés, appauvris, qui détruisent et pillent. En tout cas ça prendra du temps. Oh, économie ? Je serais étonné que le siège de l’UEMOA reste ouvert.

Il ne fallait pas : Il y a exactement trois mois avant cette marche sur Ouaga et Bobo, un ami me parlait, vers Shady Grove, de Ismail Sankara et de l’engagement de ce dernier  pour que Vérité éclate. Il ne fallait pas tuer lâchement Sankara. Un autre jour, alors que nous nous plaisions à discuter culture et politique dans un bar de Ouaga, un de ces enfants de colonisés français vint demander de quels pays nous étions. « Ici, on ne parle pas politique », nous lançait-il en rigolant. Il ne fallait pas corrompre et taire tout un peuple, en les distrayant avec les jeux, malgré leur appauvrissement.
Source RFI
Arrogance, disais-je. Compaore, se sentait-il obligé de répondre à  Obama «  L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes » ? Plutôt, je trouve qu’il a empiré sa faiblesse en n’y entrevoyant pas la dualité du genre « Autoritarisme et Démocratie ». Il ne fallait pas que ce soit lui qui « pécha en paroles ».
Et la suite de tout ça ? Surement que bientôt, les lumières allumées –symbole de la recherche de la Vérité - depuis l’assassinat de Zongo -1998-, s’éteindront. Et celles non visibles, allumées depuis 1987 –assassinat de Sankara et de ses 12 disciples- alors ?-

Détrompons-nous. Ni les 27 ans au pouvoir, ni -un peu plus- la manipulation de la constitution ne me semblent pas être le problème. Le problème semble : qu’est ce qui a nourri ces frustrations exposées en pleine rue et de la manière, et comment le calme sera-t-il restauré ? 

The Machado

Sunday, October 5, 2014

Burundi, Ils ont marche sur les arbres!

Même qui n’était pas là aura entendu du « bluff d’un 1er Juillet des années 1980 ». Oui, c’était au Burundi, sous le leadership de Bagaza, J.B. C’était une question de créativité politico-militaire, de fierté nationale, de marketing national, de jeux –de chiffres-, de diplomatie, etc. Mais encore et surtout, d’endurance. Bref, le Proviseur Mobutu –et les multiples hôtes de la fête nationale burundaise-, voyant défiler les guerriers du « Souverain » Bagaza ; associant les quelques centaines et respectueuses troupes aux quelques machines protectrices de la sobre et humble Nation, la diversité de couleurs et d’autres trucs initiés pour l’occasion, Mobutu fit un recule dans sa décision d’attaquer le Burundi.   Tellement, ce fut une stratégie hautement pensée et organisée  et qui, par conséquent, suscita de la peur, mais surtout, du respect, dans tous les sens du concept.


Je ne développe pas le « imaginez-vous », puisque ce fut ainsi, une trentaine d’années après, et dans un autre cadre mais national et internationalisé. Un concert, deux soirées successives. « Deux », parce que tout le publique n’eut pas la chance d’entrer dans la salle de spectacle : archicomble, le Vendredi   26 Septembre. « Deux » parce que « un » concert des « Intatana » n’est jamais suffisant. Deux parce que c’est des habitudes dudit club socioculturel.
Par contre, pour qui n’eut pas la chance d’être à Bujumbura et au concert du weekend de fin Septembre, j’utiliserai le « imaginez-vous ».

Du nouveau. Imaginez-vous ces solides fistons du pays, mixer le tambour sacré, flute, « amazina ». Vers la fin, s’y ajoutait la basse de la guitare –le solo viendra après- et d’autres instruments de la musique et de la danse traditionnels et modernes. D’habitude, ça ne se marie pas. Par ailleurs, dans le respect des règles culturelles, ce ne fut qu’une des scènes de la fin de la séance introductive, dominée par le tambour Burundais. C’était clair, la soirée allait être chaude. Non, ça l’était déjà, dès le premier son produit par le tambour leader : normal, plusieurs ont la chaire de poule. Et puis, ces moments rares - dans un Burundi souffrant des séquelles des massacres et autres inhumanités-,  signifiaient aussi le « oublions les malheurs ce soir, et vivons », de Pascal, un des leaders du club « Intatana ».


Imaginez-vous ce mixage de la tradition et de la modernité, jusqu’aux couleurs de la soirée. Nostalgie des valeurs et héritages de l’époque royale. Imaginons ce qui se passait à  la Court Royale. Voyez les multiples instruments de la musique traditionnelle Rundi/Rwandais, instruments de la cuisine de chez nous, arborant -et aux couleurs nationales- les murs du devant de la scène. En fait, dans sa riche diversité, le ce club « Intatana » s’est transformé en toute une entreprise. Ils ne font plus que danser et chanter. Ils se spécialisent comme véhicules et modernisateurs de la culture et la beauté du Burundi : quand Christine –une des leaders du club- vous décore le lieu de fête traditionnelle, c’est à couper le souffre.

Innovation, notais-je. Un événement prophétique. Imaginez-vous ces donzelles qui entrèrent sur scène au saut de la corde. Pourtant, c’était une danse traditionnelle. Quoi d’autres, avez-vous loupé ? Des jeunes citadins, pour une grande part, des sportifs aux boucles d’oreille, je veux dire certains de ces vaillants garçons. En outre, qui a choisi la coiffure –unique- pour ces filles ? Particulièrement, imaginez-vous ce club pour qui, le temps est à la fois sacré et insignifiant –surtout lors de la présentation-. Demandons-nous par exemple, le temps qu’ils prennent pour apprendre toutes les danses nationales. Et si chaque danse -scène- s’accompagne d’une couleur authentique, imaginons-nous le rythme derrière la scène quand il faut changer de mascarade pour la danse suivante. Eclair ! Pourtant, on ne trouve pas d’erreur de frappe, une fois qu’ils/elles sont sur scène. Et puis, au style du concert de Sardou ou autres professionnelles de la scène,  ce club est le seul, ou du moins le premier à ne pas perdre ou faire perdre le temps, entre actes : les blabla sont remplacés par l’enchaînement direct. En d’autres mots, ils/elles ne partent jamais. Ils/elles se croisent, sortant et entrant sur scène. La question : savent-ils gigoter et tous, tous les pas des diverses danses ? On irait directement, « oui ». En tout cas, c’est le constat. Bien entendu, si tu observes bien, tu trouves des spécialisations. 

Et puis, « innovation » et « endurance », disais-je. Comme Jésus marchant sur les eaux, ces gars marchaient sur « les arbres ». Enfin, certains suspendus plus haut que d’autres sur des longs bâtons aux couleurs nationales, et avancer au rythme du son de la musique et de la danse. Et puis, ce n’est pas que de la danse et des chants : ce sont des sujets bien précis de société, traités culturellement. On se moque des faits sociétaux déplacés, comme on loue les valeurs  du cartel. Enfin, on étale des erreurs ou défis de la société : « Ibi bintu birazimvye bagabo. Ibi bintu biragumye. Muraduza gasekebuye mwibuka ko igihugu gikeneye inyubakwa ikwiye y’ibirori n’ibikorwa nk’ibi » (Cher public, ce genre d’activités est exigeant et cher. Quand le pays construit de ces belles maisons, pensons aussi à un centre assez vaste et propre aux événements comme ce spectacle). Ce qui est dit est dit ! Bizarre mais vrai, on ne voyait pas d’autorités étatiques à ce concert. Pourtant, il existe même un ministère chargé de la culture.

Un concert d’hommage : Oui, la danse et la musique est probablement la meilleure industrie culturelle et demandant le don de soi et l’esprit du groupe. Il se fait que trois membres du club
sont décédés récemment, et ce fut le moment de se rappeler de ce que les disparus apportaient à l’équipe. Quelle reconnaissance ! Ce club,  connu dans l’ensemble de l’EAC, en Afrique de l’Ouest  jusqu’en Chine rendait hommage à  des collègues à eux, « The Lion Story ». C’est une autre notoriété qui s’impose, quand au rythme du « Ras-Tafari », la société lui lance « Respect ». D’ailleurs, il n’y a pas longtemps, les deux clubs avaient fait un concert, du jamais vu au Burundi. Terminons par où nous débutions : le bluff ! Ils sont combien ? Numériquement, Claude-un jeune membre du club- me disait qu’ils sont autour de cent cinquante. Mais leurs spectacles valent des centaines, côté humain. Non, au fond, en plein spectacle, on ne sait jamais qui est « Intatana » et qui ne l’est pas.


The Machado

Aristide Muco (photos)

Friday, September 12, 2014

Comment fait-on pour gagner/ The success formula!


Comment ce jeune  citadin, Jean-Marie Christian Ninteretse, gagna-t-il environs les 13.000 US$ ? Quelles furent ses stratégies ? Utilisons les termes du « Primusic », Premier Prix équivalent à 20 Millions de Francs Bu, ce n’est pas rien dans ce Burundi, surtout en ces moments !

30 Août 2014, s’imposait celui que l’on n’hésite plus à qualifier « Icone de la musique Burundaise ». En tout cas, Dieu seul sait de nos destins, mais ce n’est qu’un début, pour le Champion. A son âge –la vingtaine-, une nouvelle figure, de la timidité ou, appelons-le, de l’humilité mais très planifiée : ce fut toute une machine – surtout depuis le demi final-de soutien, campagne et actions. Dans la suite, je démontre deux phénomènes, « Meet’Wé » et « Agati K’Imana ».


Il fallait être, soit au terrain de l’ETS Kamenge, cette date de fin Août (soit à  Mutanga lors d’un kermès du Samedi 6 septembre 2014) pour comprendre comment « Primusic » se transforma en trois événements : 1) une « compétition » qui n’en fut pas une pour moi car je l’appelle juste « amuse public ».  En fait, deux chansons par candidat-des six finalistes- devant un public de jeunes ignorants les techniques musicales et dont le vote ne valait –durant le processus- que 30% à la décision finale ;  le Jury, à qui appartient les 70% pour  décision, décidera sur celui qui, sur scène démontrera une force naturelle, calme, voix distinguée, etc.  Ce ne sont pas les impressionnistes artistes qui impressionnèrent ! 2) Le show de l’Ougandais  Jose Chameleon n’aura été que pour, une fois de plus, amuser le public. Disons, ce fut un remerciement pour le public d’être au RDV. Mais encore, ce fut pour les organisateurs, un distinctif par rapport à d’autres concours de music : « Nous, on vous amène la Star subsaharienne ».  Oui, ce fut une publicité pour/ à la compagnie organisatrice du show, une publicité qui coûtait des millions et peut-être aux mêmes résultats que 3) l’action et la démarcation émérite, pensée et humble de  « Meet’Wé » et « Agati K’Imana » venues soutenir avec énergie, le leur, Jean Marie Christian Ninteretse.

Toute guerre se réussit une fois planifiée :
Au jour ‘J’, « Si Christian soulevait les masses-citadines d’abord-, avec ‘All for me’ ou le ‘ I’ve got you baby’, qui pouvait résister à le voter? », témoignage de Mugenzi Alfred dit Kigingi, ami du quartier du champion.
« Meet’Wé » : Une semaine avant la finale, tout commença par une demande que J.M Christian adressa à Pamela Kazekare,  « Il est organisé un débat télévisé, et comme il est permis aux candidat-chanteurs de déléguer leur parole, par ton expérience de la télévision,  je voudrais que tu me représentes
Ce fut, visiblement, prêcher à une convertie : Pamela, première présentatrice d’une TV communautaire Belge, en provenance de l’Afrique  Sub-saharienne. Elle venait de rentrer au pays natal, exploiter les connaissances apprises en Occident, expérience de cinq ans en Belgique qu’elle veut au service du Burundi et à travers son projet « Meet’Wé ». Celui-ci vit le jour au quartier où elle et le champion des Ninteretse, naquirent. 

Lors dudit débat télévisé, deux forces se rencontrent : la première  est celle d’une Présentatrice TV et professionnelle, face  à des collègues Burundais. Ce débat-promotion sera diffusé à la TV de l’Etat  et à la Télévision Renaissance. Et pour une question du genre, « pourquoi élire tel candidat ? », les autres se défendant et se faisant la promotion eux-mêmes, ils arguaient, genre,  « Parce que je suis le/la meilleure». Pamela se choisit une stratégie : pieds sur terre, expliquer et pour quelqu’un d’autre. «Jean Marie Christian Ninteretse est surement le plus jeune mais pas nécessairement le moindre en musique. » Elle élucidait par « les forces cachées de Christian sont multiples.  Il est plus que chanteur. Ninteretse  est éduqué et a évolué dans la logique de l’humilité et de l’excellence ». Mais encore, pour arguer dans un tel cadre et pour l’art, que je me fasse comprendre : j’ai appris que le passé et le présent sont moins importants que l’avenir.  Pamela allait, «Christian Ninteretse est non seulement candidat meilleurs maintenant, mais c’est une de ces pépinière de la musique Burundaise de demain, et une musique de qualité, bref professionnel». Comme si elle ne s’était pas fait comprendre, elle rappelait, « L’année passée, les électeurs n’ont jamais connu celui qui sera élu troisième pour le même prix. Christian est dans la logique d’apprendre et du travail en équipe. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Jean Marie Christian Ninteretse est plus qu’une qualité vocale. Il chante et fait chanter. Donc il organise aussi ». Est-ce familial ce don ? En tout cas, dans l’une des meilleurs chorale du Burundi, la Saint Dominique, quand ce maître de chant dirige, l’un des batteurs derrière les choristes, c’est un des frères de sang. Enfin, Jean Marie Christian Ninteretse a suivi son grand frère, « Kayaga » pour contribuer à la fondation de « Agati K’Imana ».
Apres la défense de Pamela, les applaudissements cachaient surement ce qui était réservé à celui qui sera champion, le jour ’ J’.

 « Agati K’Imana » : nous sommes appelés à gagner partout.


« C’est la fin des vacances, finit ce qui nous distrayait. Nous retournons au banc de l’école, cerveaux rafraîchis par et fiers de plusieurs activités culturelles et d’amour de notre chère Nation », disait Destine Irangabiye, la Présidente de « Agati K’Imana ». Elle introduisait le « Agatik’Music » avant le « Agatik’dance ».
Il fallait, disais-je, être aussi à Mutanga Sud le 6 Septembre 2014, pour découvrir « Meet’We » et « Agati K’Imana » agir ensemble.
Ainsi, évoquais-je le jeune surnommée par ses amis artistes « Kaya Free » ou « Kayaga » par ses amis d’enfance et du quartier. Deux ans avant, ce Number Two de « Agati K’Imana » et grand frère de Christian le Champion,  vint me trouver a la Radio Isanganiro pour me présenter un CD : « Nous nous appelons ‘Agati K’Imana’ et voici nos deux premières chansons », tentait-il de me convaincre. Mais qui pouvait croire en « Kaya Free », à cette époque ?  

Pourtant, ces jeunes artistes –comédiens, sculpteurs, chanteurs, danseurs traditionnels
Agatik'dance
et modernes, etc., ont une vision plus pragmatique, ambitieuse et logique -que celle du Gouvernement- et – je crois savoir ce que j’écris-. En effet, ils sont diversifiés dans leur art,  unis et proviennent de toutes les communes de Bujumbura – Mairie-. Plus encore « Rappelez-vous-en, qui échoue en classe est suspendu de ‘Agati K’Imana’. Nous devons rester compétitifs et gagner partout où nous agissons », rappelait Destine Irangabiye.  Qui fait mieux ? Jean Marie Christian Ninteretse est un des exemples : distinctive réussite en classe. « Agati K’Imana », ils sont au secondaire et vont à des Universités de Bujumbura. Derrière le leur, Jean Marie Christian Ninteretse, ils étaient et avaient mobilisés.

Je ne vais pas revenir aux talents des jeunes « Agatik’dance », par exemple. En tout cas, j’en ai vu qui montent sur des voitures ou piliers divers pour voir devant, quand ils s’exhibent. « Si les gens préfèrent le show de ‘Agatik’Dance’ que les matchs de basket –dont ces jeunes assurent et modernisent les entre actes, une nouveauté athletico-culturel- pourquoi  n’auraient-ils pas élu le membre de Agatik’, au-delà de ses forces, comme chanteur ? »,  me disait un grand basketteur de Bujumbura, lui-même natif du quartier de Christian.
Comme tous les parents de Mutanga, « Christian, aussi bien que vous jeunes de ‘ Meet’Wé’» et ‘Agati K’Imana’, êtes notre fierté, l’avenir prouvé de ce Burundi voir de l’Afrique », lance clairement, Polycarpe Ninteretse, père du Champion.

Audace Machado


Tuesday, August 5, 2014

USA-Africa : how not to spoil opportunities

"The U.S.-Africa Leaders Summit should not be seen as the beginning of a process, but rather as another important step in ongoing U.S. engagement with Africa.", suggestion of Amadou Sy

At the end, be humble : Andrew Young might teach you things. "Once back home, listen to your elders!!" This was one of the advice I got from there.

It is very well said that USA and Africa - in general- want this summit a “dynamic opportunity”. I thought that there is no way interests and stakes can be fully analyzed in three days. And I do agree, Heads of States are just political symbols to work on such an opportunity. Furthermore, even though it’s a first such huge summit in USA –we know such events happened between France, Japan, China, India- and Africa, but let’s agree - as I noticed-, USA is different from those other countries, though both of them members of G7 or whatsoever “world’s tankers”.

Hugeness of the event: Look here, seeing the list of attending Presidents and Heads of Governments, this gathering had never happened before and nowhere. Of course, taking a
With Amadou Sy
flight to Washington DC is different from flying to Beijing or to Tokyo. If economy, let’s say commerce and trade are the main topic to focus on, what an opening to penetrate that Connecticut Avenue: World Bank.  What a notch to target who to negotiate with.  Yes, Dr Jim Yong Kim was one of the inaugurating officers. Though Russia, Brazil, South Africa, India “innovate” by trying to start another common financial institution, the World Bank / IFM –just to name these-, “can be only in USA”. Otherwise, people discussing if it is a WB-Africa or a US-Africa event, that’s no issue. USA remains the key player. People need to target with who/how/when to negotiate and make contracts. Again, this isn’t the Heads of States/Governments’ role. I even doubt if they are really skilled for that.

Missing prospect: Let’s consider a small but strategic country such Burundi. It has been a great opportunity for that country to have its President around and be received –the first hours- by the State Secretary. What a procedure chance? However, in terms of strategic communication, this is how Burundi can’t spoil the occasion: setting up this summit, President Obama didn’t go toBurundi, neither did the SecretaryKerry.  We can find out the reasons of the kind of choices. But, governance and cultural motive stay on the top. Here is my point: as far as I know, President Nkurunziza knows enough English not to address to USA in French, especially in a kind of short but very important press conference. Here are the facts: he was hosted, escorted and led by John Kerry –who speaks very well French too-. Besides, he still needs “to read” –to be concise and clear-, as Kerry did. Besides this procedure, the “we have peace keepers in Somalia, CAR, etc.” looks needing updates. Oh, what that has to do- straight away- with energy, trade, investing in the future generation, health, etc., the main focus of the summit? By the way, did anybody see a Burundi National Statement about the summit?

Still a way out: Let’s agree that, Burundi doesn’t yet decide on its geopolitical and cultural spots despite the “Global” realities, process and stakes. It would be pleasing and foreseeing, though, if the country’s Health/Trade/Energy and electricity/ Ministers are of the delegation. My message is that Bush and his global policy on HIV/AIDS, same as the Clinton’s AGOA are more than currently active. In fact, though I am not an economic strategist, looking on the list of CEOs who attended the summit, Burundi to be represented by the Chamber of Commerce, Industry and Tourism is indistinguishable. Comparatively, South Africa, Rwanda, Malawi, Ethiopia, etc., are represented by specific companies: local airways companies, energy companies, and the like. The reason might be “keeping the opportunity dynamic.” They will be meeting detailed American counterparts and governmental institutions.

A factual Anecdote: Find and read it. It is written, black and white! As Washington hosted the World Bank spring summit, a seat was reserved to Burundi representative on a panel, just aside Ban Kimoon, World Bank President, MichaelBloomberg, Lawrence Summers,  and Margaret ChanWas that for a fair reason? We all know the country still have ways to go in terms of development. It is said that they wanted to encourage the small and economically less competitive country which is, however, trying to provide some health services to its inhabitants. Guess what –if you don’t read the written article and from a rather trustful source-: the Burundi Representative didn’t attend that day’s activities. The seat was then taken by the powerful Nigerian female Minister. “At least, scientists, decision makers, etc., in the hall would have learned more about the small country’s realities” laughed an analyst.   Last, “even though international community wouldn’t financially support us, we will organize elections” (Nduwimana,E.). Really?


Takeaway: I was not neither the first nor the last to witness and participate in many and active –from independent institutions/organizations- conferences and forum, on Africa as well as the rest of the world. Diplomatically, “it’s a shame that dictators and ‘eternal’ Presidents are hosted in that democracy”, and by the Man at the end of his Term, said a political opponent in Benin. Nevertheless, how the “apathetic hands shake” between Kerry and Kompaore would be understood or interpreted? Who said “Museveni’s politicalstrategies want last longer?”  For sure, President Mugabe, Bashir, the Eritrean’s being shun doesn’t mean that all those who attended the summit are well seen by USA. USA’s Interests count too. “USA is a country that plan and acts for and on a long term. The general culture there is to give opportunities to everyone, on some conditions”, did I learn. 

Suggestion African Leaders, take good model. Some would prefere heroes and here, identifying to who has succeeded would be rather human being. African Leaders, go and learn, at least, listen to people like Charlayne Hunter-Gault,  Sen. Gregory W. Meeks, Loretta Ross, Andrew Young (this humanitarian is even brought to you), Billye Aaron, Jimmy Carter, Vicki R. Palmer, and others. Go and visit/be inspired by memorials. Be humble! 


Audace Machado  

Sunday, August 3, 2014

Sommet USA-Afrique : Un symbole incompris

Les USA investissent très peu en Afrique”, ai-je entendu, au retour dans mon Burundi. Mon œil ! Je dirais, « Que les choses nous échappent ! ». Juste, pour exemple, Michèle Obama et ses services s’organisent pour accueillir et entretenir les femmes de ces leaders africains – à l’exception de Johnson S. « l’Homme fort » du Liberia qui sera avec les hommes- ; mais je serais étonné si ces mêmes Dames ne rencontraient pas aussi plusieurs ONGs, organisations ou « escrocs » religieux qui apportent beaucoup de dollars en Afrique. Haha, serais-je le premier à parler des mouvements –religieux dits- du réveil ? Oui, Bagbo et son Simone en ont payé les couts. Ce n’est qu’un exemple.

Avec Amb. H.J. Cohen
En outre, nos têtes moins éclairées ignorent ou oublient très vite que les Nations-Unies ont leur quartier général à New York. Ignorer ce fait, c’est croire que la visite de Samantha Power ou de JohnKerry dans les Grands Lacs Africains était ordinaire.  Lors d’une discussion introductive avec un collègue journaliste d’Isanganiro qui  voulait mon point de vue  dans une édition du journal de ladite radio – au départ du Président vers Washington, DC-, je souhaitais audit Président d’être accueilli au siège de la Banque Mondiale, non loin du FMI, en plein Washington DC.

Oui, Obama insiste sur le mot « jeunesse », comme par ailleurs tous les politiciens –surtout en propagande-. Mais encore, bien que ce soit une logique toute véridique, investir pour le développement c’est investir dans la jeunesse. Mais à part que l’on soit à la fin du YALI 2014, ou Forum des jeunes leaders africains aux USA, investissement dans la jeunesse veut dire notamment, éducation compétitive, création et offre d’emploie, ai-je appris.

Si ce sommet est à la Une aujourd’hui, disons aussi que c’est une affaire de culture et de media. C’est surement aussi parce que Obama est le 1er Président au sang africain et à la tête d’une telle puissance politico-économique et sociale. Sinon, le genre de mouvement des Chefs d’Etats Africain s’est observé en Chine, au Japon, et dernièrement, en France. Donc, rien de nouveau à part que les USA diffèrent, stratégiquement et, pour les intérêts et priorités, de ces autres puissances. Ceci dit, a une journée dudit sommet, pas un seul entretien/tête à tête  n’est annoncé, entre Obama et un seul de ses pairs.

Enfin, s’il existe AGOA et que des businesswomen africaines sont présentement invitées aux USA, bref en plus de l’économique, « la gouvernance va au-delà des instances issues des élections, et la sécurité, la justice et le respect des doits humains sont d’une importance capitale pour les USA », entendais-je de l’Ancien « Africain », Herman Cohen.


Donc, qu’on ne se leurre pas : si, d’une part il y a des absents, évités ou non invités audit sommet, d’autre part, les leaders invités et présents ne veut pas dire que tout est clean entre les USA et leur style de gouvernance chez eux. Autant, Mugabe était « accepté » à Bruxelles en Avril passé, mais il ne le sera pas à Washington. Ce n’est qu’un exemple. Et puis, « Leaders Africains » est un large concept : ça ne se limite pas qu’aux Chefs d' Etats et de Gouvernement. Mais encore, il y’en a qui sont voulus présents pour des remarques directs. Eh oui, Museveni n’est pas moindre politique ! Parcourons les medias et rapports divers pour savoir que ce sommet arrive au moment au la gouvernance militarisée et « l’éternisation » au pouvoir refait surface, en Afrique, en général.  Donc, l’impact de ce sommet n’est pas à circonscrire aux seuls 5 et 6 Août 2014.    

Audace Machado

Update 
Agoa, Leaders as ministers, World Bank as a key US-player

Wednesday, May 14, 2014

Can I Have a Cup of Burundi Coffee?

Why Robusta and not Arabica? - or the other way round-, why one of the best coffee taste would come to the world from Burundi and the same world can’t know and, therefore, help to the decreasing of its production? Yes, the country is very small, but if we all can remember Seuss saying “A person’s a person no matter how small”, let it be applied to “The best taste is the best no matter
http://www.starbucksmelody.com/2013/05/23/
burundi-ngozi-starbucks-reserve/ 
from where it comes from.”
Otherwise, who does know about that small country Burundi? Many and very few: this statement is from my experience in USA. So, here is the point: Maelle Noe of the American University has just told me, “The international communication has nothing to do with its literal meaning. Anyway, it is very important for personalities, enterprises, companies, countries, etc.” And I remembered the few I learned any time I entered Starbucks spaces or, making a queue at Coka cola’s museum, in Atlanta. And the question is, how aware are we about, or how do people and those institutions can contribute to the social change?
  
Giving just my best known case -Burundi-, I used to say, this is a matter of interest: only who knows can be interested. How can we explain that, that one of the smallest and poorest country in Africa has been dedicated one of the Biggest US Embassy offices on the continent - after the one in Egypt-? The answer may be, “because the country is highly and potentially strategic, and on many angles: economic, political, diplomatic, geographic, touristic, etc.” And, knows who knows.
Back to the coffee, I was being trained on ‘Social Justice’ in Atlanta - at University of Emory- and I learned that the marketing failure brings absolutely the global failure nowadays than ever before our age, especially when comes in a country’s life. Besides, I really agree with one of the American diplomat who knows more than a few about the continent, “when you happen to economically develop your country, assuring security to everybody, you have more sympathy from western support, as a leader” (Herman Cohen). Talking about Burundi, just the neighboring country -historically, culturally, geographically, demographically, etc. - Rwanda, stays a good lesson. Let’s
Coka museum/Atlanta
acknowledge that the country’s leaders went to the best school of marketing and public relations, at least, till now. And the results are measurably remarkable, in terms of public services and policies.
I remember crossing the border to Butare and Kigali to meet some business people and institutions, as I was leading the organization of my radio station’s Tenth anniversary, and it looks as paradox but I had the impression to be understood there than I was back to my Burundi, though beneficiaries of the proposal to be financially sponsored were mainly Burundians. I understood that the most you open yourself to others, the most you are likely to learn from them, and the best you open them to you. And that’s the case of Rwanda. I know what I say, as a coffee addicted, I can recognize and easily the two false twin's coffee’s taste. But, how can we explain that Rwandese coffee is better known, and its production supported than it is in Burundi? Again, public policy and marketing plus public relations understanding play a lot, period. 

With Amb. H.Cohen
From Belarus, Maryna I met in Israel in 2010, came in our classroom and loudly told to some of our classmates in Haifa, “who have ever tasted the Burundi coffee?”  I raised my hand, and everybody looked at her silently, as she added, “that’s the best”. I heard someone else saying, “The best taste is from Ethiopia”. Maryna replied, “Yes, that’s what is written on many pages”. And the day after, I brought in classroom a short video I made in Nagoya in 2005, and the Brazilian man pro Ethiopian coffee asked, “How did you manage to serve all those Japanese aligning for your coffee taste?” I said, it was easy, “we run out of the stock, and they moved to the Rwandan, Ugandan and Ethiopian stands beside”. Who had promoted that Burundi coffee then? I said, “what I am sure of, the aroma played a lot, but the ‘rumor’ had run, from mouth to ears, and that made it for us, that special Burundi day -it was during the International Exposition-.” I ended witnessing, “As a result or not, In 2007, covering stories about Burundi coffee with a KyodoNews special envoy in north of Burundi, Shinichi Fuchino asked questions to two local coffee farmers, such as, why don’t you and your family members put shoes?, why is the roof of your house is made of herb?, why don’t you have a modern toilet?, how come your calf ‘lives’ under your bed?, etc.” Anyway, those kinds of questions are perfect for a journalist, but they are shocking for some many others. Are those illiterate farmers to be blamed? It’s a yes or no question, but all I can say, if governments fail in establishing some public policies, private sectors “armed by wisdom, understanding and knowledge”, can transform the community, and that is what Jerry White called “Leadership”, talking to us, yesterday.
Many "transformed lemon to lemonade" -learned from Martha Pien-, as Jerry did and promotes. I learned many things from Magic Johnson -"Bloomberg Game Changers"- even before visiting the Bloomberg head quarter. 
I wish I'd bring in Burundi many of you who don't know about that country, I wish NGOs like US Red Cross, The Atlantic  Philanthropies, diverse skills, etc., Universities,  and other institutions to help or do business in different ways.
You've experienced many other cases in the world, just to mean, "WE can", just if WE get combined and know how.

Audace Machado