“Les USA investissent très peu en Afrique”, ai-je entendu, au retour
dans mon Burundi. Mon œil ! Je dirais, « Que les choses nous échappent ! ». Juste, pour exemple, Michèle
Obama et ses services s’organisent pour accueillir et entretenir les femmes de
ces leaders africains – à l’exception de Johnson S. « l’Homme fort »
du Liberia qui sera avec les hommes- ; mais je serais étonné si ces mêmes
Dames ne rencontraient pas aussi plusieurs ONGs, organisations ou « escrocs »
religieux qui apportent beaucoup de dollars en Afrique. Haha, serais-je le
premier à parler des mouvements –religieux dits- du réveil ? Oui, Bagbo et
son Simone en ont payé les couts. Ce n’est qu’un exemple.
Avec Amb. H.J. Cohen |
En outre, nos têtes moins éclairées
ignorent ou oublient très vite que les Nations-Unies ont leur quartier général à
New York. Ignorer ce fait, c’est croire que la visite de Samantha Power ou de JohnKerry dans les Grands Lacs Africains était ordinaire. Lors d’une discussion introductive avec un collègue
journaliste d’Isanganiro qui voulait mon
point de vue dans une édition du journal
de ladite radio – au départ du Président vers Washington, DC-, je souhaitais
audit Président d’être accueilli au siège de la Banque Mondiale, non loin du
FMI, en plein Washington DC.
Oui, Obama insiste sur le mot « jeunesse »,
comme par ailleurs tous les politiciens –surtout en propagande-. Mais encore,
bien que ce soit une logique toute véridique, investir pour le développement c’est
investir dans la jeunesse. Mais à part que l’on soit à la fin du YALI 2014, ou
Forum des jeunes leaders africains aux USA, investissement dans la jeunesse
veut dire notamment, éducation compétitive, création et offre d’emploie, ai-je
appris.
Si ce sommet est à la Une aujourd’hui,
disons aussi que c’est une affaire de culture et de media. C’est surement aussi
parce que Obama est le 1er Président au sang africain et à la tête d’une
telle puissance politico-économique et sociale. Sinon, le genre de mouvement
des Chefs d’Etats Africain s’est observé en Chine, au Japon, et dernièrement,
en France. Donc, rien de nouveau à part que les USA diffèrent, stratégiquement
et, pour les intérêts et priorités, de ces autres puissances. Ceci dit, a une journée
dudit sommet, pas un seul entretien/tête à tête n’est annoncé, entre Obama et un seul de ses
pairs.
Enfin, s’il existe AGOA et que
des businesswomen africaines sont présentement invitées aux USA, bref en plus de
l’économique, « la gouvernance va au-delà
des instances issues des élections, et la sécurité, la justice et le respect
des doits humains sont d’une importance capitale pour les USA »,
entendais-je de l’Ancien « Africain », Herman Cohen.
Donc, qu’on ne se leurre pas :
si, d’une part il y a des absents, évités ou non invités audit sommet, d’autre
part, les leaders invités et présents ne veut pas dire que tout est clean entre
les USA et leur style de gouvernance chez eux. Autant, Mugabe était « accepté »
à Bruxelles en Avril passé, mais il ne le sera pas à Washington. Ce n’est qu’un exemple. Et puis, « Leaders
Africains » est un large concept : ça ne se limite pas qu’aux Chefs d' Etats et de Gouvernement. Mais encore, il y’en a qui sont voulus présents pour des
remarques directs. Eh oui, Museveni n’est pas moindre politique ! Parcourons
les medias et rapports divers pour savoir que ce sommet arrive au moment au la gouvernance
militarisée et « l’éternisation » au pouvoir refait surface, en
Afrique, en général. Donc, l’impact de
ce sommet n’est pas à circonscrire aux seuls 5 et 6 Août 2014.
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